Contrairement à ce que suppose le titre de l’article, je ne me suis pas transformée en reine-sorcière. Pas d’autolâtrie au programme, aujourd’hui, pas même de dialogue avec mon miroir de glace.

Non. Aujourd’hui, je vais vous parler de ces situations émotionnelles qui reviennent régulièrement dans notre vie, et qui peuvent nous empoisonner quand on y succombe.

Le rapport avec le miroir ? Vous allez voir !

Commençons d’abord par le dit poison : l’émotion inconfortable.

Quand l’émotion inconfortable devient poison !

Une émotion inconfortable, c’est un hématome, une éraflure, un caillou dans la chaussure.

Et quand la plaie n’est pas soignée, quant elle pique, s’infecte et finit par brûler, on parle de souvenir émotionnel inconfortable.

Ce que l’on appelle dans le jargon du développement personnel et spirituel : une blessure non cicatrisée.

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S’il est fréquent de se cogner contre un meuble, de se couper légèrement en préparant le repas ou de glisser dans les graviers, avec le temps et un peu d’attention et de soin, l’entaille ou l’égratignure devraient rapidement se refermer et disparaître.

Mais reprenez le cours de vos activités après une foulure, passez le doigt régulièrement sur votre plaie et insistez pour marcher avec une cloque au pied, et vous finissez boiteux, défiguré, voire alité par la douleur.

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De la même manière, une émotion vive dans une vie d’adulte, est une émotion d’enfant ressentie des centaines de fois sans être soignée.

Cette émotion devient alors un poison mortel.

Le réveil d’une plaie mal cicatrisée.

Alors, dans le développement personnel, on lit souvent, qu’une injure ou une agression concerne, avant tout, la personne qui les profère. Et je le crois ! Je ne remets pas cela en doute, ici.

En revanche, si la sagesse accomplie voudrait que nous ignorions les agressions sans les prendre pour nous, voire même, que nous offrions de l’amour aux auteurs inconscients, cette attitude bienveillante envers notre agresseur n’enlève pas le fait que nous avons été touché, blessé à nouveau, brûlé peut-être, et que nous souffrons en ce moment présent.

En effet, l’agression, même involontaire, ouvre une plaie mal cicatrisée et vient réveiller une douleur en nous !

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Du coup, plutôt que de prendre soin, en premier lieu, de notre émotion et de notre blessure, nous les refoulons, à nouveau, laissant passer notre chance de les guérir… Car une situation émotionnelle qui se répète et se représente à nous nous donne, en réalité, une nouvelle occasion d’apprendre son enseignement dans le but de soigner notre blessure.

Miroir, mon beau miroir !

Et c’est ici qu’apparaît le pouvoir de mon beau miroir !

Au lieu de continuer de boiter en ignorant notre blessure, ou de nous focaliser sur la personne qui nous a poussé dans les orties, utilisons ces événements comme des miroirs de l’âme, comme des hauts-parleurs amplifiant nos blessures d’enfants intérieurs.

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Ignorer ou rendre une offense à notre assaillant sous prétexte que celle-ci le concerne, ne soigne pas notre blessure. Par contre, quand une offense remonte une blessure à la surface, elle nous donne l’opportunité de la soigner enfin si nous ne cédons pas à la tentation de la recouvrir à nouveau.

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Une émotion qui nous limite aujourd’hui, est une émotion inconfortable du passé qui nous revient comme un élastique. Alors, osons regarder nos blessures de plus près, les rencontrer, et les libérer.

Désarçonnons les stimuli.

N’évitons pas les stimuli.

Harmonisons plutôt nos fréquences et désinfectons nos plaies émotionnelles pour que ces stimuli ne nous stimulent plus.