La chance a-t-elle une place dans notre perception de l’état de flow ?

Quel est votre rapport à la chance ? Vous sentez-vous chanceux ?
Avec quoi la chance rime-t-elle, pour vous ? Facilité ? Coup du destin ? Synchronicité ? Opportunité ? Jeu du hasard ?
Et si la chance n’était qu’une question de point de vue ?

Hypnothérapeute, coach de vie et auteure d’une dizaine de livres, Caroline de Surany nous révèle tout sur le chance !

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Pendant 45 minutes, nous avons parlé :

• de ce qu’est vraiment la chance
• et comment la multiplier dans notre vie ;
• de la malchance qui peut être vue comme une chance, et des cadeaux cachés derrière toute situation ;
• de l’importance de recréer du lien avec soi et son intuition pour augmenter sa chance,
• de la place du lâcher prise et de la souplesse dans sa manifestation,
• du lien entre la facilité, le sens, nos talents et la chance,
• et de comment notre posture face à ce qui nous arrive permet à la chance de venir à nous ;
• du couple comme lieu de remise en question, de travail sur soi ;
• de la joie comme point de repère, comme boussole, lorsqu’il y a un choix à faire.

On a beaucoup plus de pouvoir que l’on imagine

Bonne nouvelle ! La chance ne nous tombe pas dessus. “On a beaucoup plus de pouvoir que l’on imagine.” nous dit Caroline de Surany. “Ce n’est pas une question de ce qu’on a ou n’a pas. Ce n’est pas la situation mais ce qu’on va en faire, et comment on va faire d’un problème une opportunité.” 

La chance se construit et se travaille. Et savoir où sont nos faiblesses et nos forces va nous aider à y voir plus clair et à avancer vers le destin qu’on a choisi.

Trouver les cadeaux cachés

“Ce qui nous arrive est souvent une opportunité d’évoluer, de se remettre en question, de comprendre quelque chose. Et à partir de ce moment-là, il n’y a plus de malchance. C’est essayer de prendre la vie comme un jeu, avec plein d’énigmes, plutôt qu’une course d’obstacles et on s’arrête au premier saut. 

Quand il nous arrive quelque chose que l’on peut juger négatif, la plupart du temps, il y a un cadeau caché. Ça peut prendre un peu de temps pour le trouver, mais une fois les émotions traversées, il y a toujours quelque chose de positif.”

Quand il nous arrive quelque chose de contrariant, on peut se dire : qu’est-ce que je peux faire de ça, qu’est-ce je peux créer de différent ?

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“C’est intéressant d’écouter aussi, et de ne pas vouloir forcément faire le bulldozer. De chercher plutôt à l’intérieur : est-ce que c’est vraiment ça que je voulais ? Parfois, on veut faire comme les autres, accéder à leur bonheur, mais notre bonheur à nous n’est pas forcément le même que celui des autres.”

La chance, c’est l’ouverture

“La chance vient du latin, et veut dire “tomber”. C’est dans le lâcher prise. Ce n’est pas quelque chose que l’on provoque en faisant un plan.

Un peu de souplesse par rapport à notre but peut aider à ce que ça se passe de manière beaucoup plus fluide.”

Arrêter d’être dans le faire tout le temps, pour être dans la réception

“Si on est toujours dans l’action, on ne se pose plus de questions et c’est épuisant. Au contraire, quand on est dans cet état de réception et de recul, on peut laisser venir et on se rend tout de suite compte si c’est pas juste, parce qu’on est à l’écoute et on sent à l’intérieur.”

“Recevoir et être dans la gratitude, ça permet aux choses d’arriver.”

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Et puis, parfois, changer un tout petit détail, une habitude, de votre quotidien va permettre de laisser entrer la chance.

Choisir la facilité, ce qui est naturel pour nous

Les gens n’aiment pas quand c’est facile, car cela laisse l’impression que ce n’est pas mérité. On se met alors des obligations en se disant que c’est parce que c’est difficile qu’on a le droit de se récompenser.

“Mais cette facilité, elle s’acquiert”, nous rappelle Caroline, parce qu’on a accepté d’aller avec le flow, d’aller dans le sens de la rivière. 

“On cherche souvent à aller dans le sens inverse parce qu’on se dit “ce n’est pas possible que ce soit si facile”. Et si c’était juste une vue de l’esprit ? Si, en fait, on était là pour faire ce qui est naturel pour nous, et ce qui, du coup, par essence, est facile ?

Peut-être que notre nature profonde, c’est justement la bonne direction.”

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Demandons-nous, alors, plutôt : “Comment est-ce que je peux mettre cette nature au service du monde ? Qu’est-ce que je peux apporter ? C’est là qu’on trouve du sens. Et c’est avec ce sens, que le flow s’active et que l’on peut suivre la rivière dans le bon sens.”

C’est comme ça, en tout cas, que Caroline de Surany sait qu’elle est en état de flow : quand elle retrouve du sens à ce qu’elle fait.

Bonne écoute !